Gros ou petit dormeur, lève-tôt ou couche-tard, nous avons tous des besoins différents par rapport au sommeil.
Un sommeil de qualité permet à notre organisme de récupérer physiquement et psychologiquement
Il est pourtant bien souvent la dernière roue du carrosse en ce qui concerne les attentions portées à sa santé.
Optimiser ses cycles de sommeil
Le déroulement d’une nuit de sommeil n’est pas linéaire, il est composé de cycles (3 à 5) de sommeil de 90 minutes en moyenne selon les personnes.
Chacun de ces cycles comporte plusieurs phases dont l’importance varie au cours de la nuit.
· L’endormissement : respiration plus lente, muscles détendus.
· Le sommeil lent léger : 50% de notre temps de sommeil, il s’agit de la transition entre l’état de veille et le sommeil profond. Pendant cette phase un léger bruit peut vous réveiller.
· Le sommeil lent profond : 20% du sommeil total, c’est le moment de récupération physique.
· Le sommeil paradoxal : 25% du cycle de sommeil, la période des rêves, Cette phase termine le cycle.
Des petits conseils simples pour préserver ces cycles
La température
La température joue un rôle essentiel dans notre bien-être, et c’est aussi valable durant notre sommeil.
Le sommeil est tout d’abord lié à notre température corporelle interne. Aux alentours de 37 degrés, elle baisse d’un degré pendant la nuit suivant notre horloge biologique. La baisse naturelle de la température, le soir venu, favorise donc biologiquement l’endormissement, d’où l’intérêt d’avoir une température légèrement inférieure dans la chambre que dans les pièces de vie.
L'alimentation
Les causes des troubles du sommeil sont nombreuses et amènent à une altération de notre bien-être. Parmi elles, on oublie très souvent de s’attarder sur ce que l’on met dans nos assiettes.
Ce que l’on mange a aussi un impact direct sur la qualité du sommeil, il y a les aliments qui favorisent une bonne qualité de sommeil, d’autres qu’il faut éviter (thé, café, coca, Le chocolat contient une molécule également proche de la caféine,...)
Les sucres lents ou rapides, en quantité raisonnable favoriseraient aussi le sommeil. D’ailleurs, les marins sur les bateaux mangent quelque chose de sucré lorsqu’ils ont besoin de se reposer, car le sucre provoquant bien un regain d’activité, il ne faut pas attendre plus de 10-15 minutes avant que la redescente provoque des somnolences.
Enfin le sommeil nécessitant une température interne relativement basse, le corps en pleine digestion produit beaucoup de chaleur et aura du mal à réguler cette température
Il faut donc ne pas trop manger, choisir un menu léger (oublier les glucides, fritures, les fromages) et attendre au moins 1 heure voire 2 après le repas pour aller se coucher.
La lumière
Pour optimiser son bien-être, il faut être à l’écoute de son horloge biologique, et celle-ci se synchronise sur la lumière, celle-ci lui envoie des signaux d’activité ou d’éveil.
La lumière du début de journée déclenche l’activation de la vigilance, de la mémoire, de la température, du système cardio-vasculaire, musculaire, etc…
L’activité pendant la journée conditionne le sommeil pendant la nuit.
La lumière perçue la nuit donne à notre horloge interne un signal contradictoire et provoque des difficultés d’endormissement et une altération de la qualité du sommeil.
Un exemple classique d’aujourd’hui est l’utilisation de l’ordinateur avant de se coucher. Ce signal se répétant chaque soir, fini par retarder l’horloge biologique et donc provoquer des difficultés d’endormissement
De même que dormir avec une lumière permanente, même faible, provoque une fragmentation du sommeil, des difficultés pour se ré-endormir, un donc une piètre qualité de sommeil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire