danser, sublimer la marche, déguiser
l'uniforme ***. "
commencer
par un Do In, échauffement visant à être disponible puis, à renforcer la
ceinture abdominale, ce qui ouvre un accès à des sensations notamment au niveau
du centre, moteur générateur de l’énergie centrale du corps.
..renforcement de la ceinture
allongée
sur le dos, je m’assoies en enroulant le dos progressivement, étape par étape,
aidé par des inspirations et des expirations
j’inspire et j’expire plusieurs fois et me retrouve assise
( j’inspire et j’expire, en relevant la tête, j’inspire/ et j’expire
en relevant le buste, j’inspire/ et j’expire en relevant le dos, j’inspire/ et
j’expire en m’asseyant
… et je refais le trajet retour pour me rallonger sur le dos, en
trois ou quatre expirations ( ou plus si je suis très fort.e )
je peux ensuite prolonger
en me relevant en trois / quatre expirations en empruntant le côté droit puis,
le côté gauche, plutôt qu’en me relevant sur le trajet par l’avant..
Go !
Il y a de faire glisser les 2 mains sur le corps, de façon
asymétrique mais fluide, et/ ou de laisser le corps épouser les mains et ainsi
de se laisser glisser dans le mouvement sans aucune quête de forme, ni de point
d’arrivée, laisser le flow d’une circulation incessante se faire ..
...pour accompagner cette danse qui commence seul.e peut-être,
mais le fait de convoquer d’autres manifestations de présences * va faire que la danse va se densifier * au fur
et à mesure.
dedans/
dehors
Il y a aujourd’hui à écouter, les mouvements des moindres gestes
et leur continuum,
ce qu’ils ont à dire…
Il y a du geste quotidien, sublimé, augmenté par et avec le
mouvement,
le déplacement du corps...et à quoi il tend, vers où il
chemine..
Il y a le fait de prendre des appuis sur le mobilier
autour, sur des surfaces verticales et de les transformer petit à petit en
danse, grâce aux outils suivants:
- l’ étirement, à vivre comme un allongement entre 2 extrémités * ou simplement 2 points du corps, afin d’
ouvrir un espace de mouvement.
- le fait de profiter,
dans un déplacement quotidien, d’une pièce à l’autre de marquer une pause et de se mettre à danser
dans cette brèche et re-commencer dans un déplacement, à provoquer des arrêts
du corps et laisser un bout de danse s’immiscer là..
dehors/
dedans
La marche, et dans la marche, l’écho des moindres gestes à
mettre en dialogue avec la résonance de ses pas. L’écoute branchée sur ce qui
nous arrive *, une écoute fine.
si vous pouvez
les retenir un peu, les solliciter à nouveau,
alors partez en impro à partir de ces petits gestes-là !
Ils vous en seront reconnaissants, vous verrez !
Impro grâce aux actions de re-produire,
agrandir, répéter, ralentir, composer, accélérer, revenir en arrière.
Dans le Bal d’Ettore Scola, magistral et sans paroles, il
y a des ressources d’inspiration multiples, tant du point de vue du style, des
styles de danse, mais aussi sur les rythmes et les dissociation de tout ordre,
l’expression, le corps, les vitesses , les arrêts , les suspens….
Une source d’inspiration, Le bal ***
seul, à deux, à plusieurs…
Le Bal d’Ettore Scola à regarder encore et encore, il contient toutes
les qualités de jeu de la relation des corps et des êtres entre eux.
https://vimeo.com/208490110
https://www.youtube.com/watch?v=iuDXZ07nOv0
Dans une salle de bal re-défile l'histoire de la France, des
années 20 aux années 80, au gré des musiques qui ont rythmé ces décennies. Le
Front Populaire, la Seconde Guerre mondiale, la Libération et Mai 68 sont ainsi
évoqués sur fond de jazz, de rock'n'roll et de musique disco.