Atelier d'Ecriture
David
Bien décidé à longer les rails du tramway abandonné, Paul se lançait dans une longue promenade. Il voulait connaitre le terminus de ce chemin de fer.
Les deux premières heures de marche furent très agréables, il était neuf heures du matin, c’était dimanche, et la ville était calme . Le soleil était radieux, les oiseaux chantaient .
Au bout de trois heures de marche, Paul était un peu moins à l’aise : il se retrouvait dans un terrain vague, déjà hors de sa ville, près des cités dortoir.
Mais il ne lâcherait rien !
« Où vont ces rails ? Il faut que je le sache à tout prix ! » se répétait Paul.
Il fit une pause casse-croute vers 13 heures, assis sur un banc d’une station de tramway, et regarda autour de lui.
Il était au bord d’un lac, il n’y avait pas âme qui vive. Ni humain, ni animaux. Seul un lac avec des petites collines autour. Un paysage merveilleux selon Paul, un paysage reposant. Mais le manque de vie l’angoissait un peu.
13 heures 30 : Paul reprit sa route, suivant le chemin de fer et fit encore 2 kilomètres.
Il se retrouvait devant une fourche : des rails partant vers la gauche, des rails partant vers la droite.
A gauche retour à la ville.
A droite l’inconnu.
Paul était presqu’en larmes lorsqu’il lut sur le chemin de droite « attention danger »
Paul n’eu pas le courage d’y aller même si le panneau rouillé datait d’une éternité.
Paul revint vers chez lui, et à l’entrée de sa ville, sur un panneau qu’il n’avait jamais remarqué, y était aussi écrit « attention danger ».
Alors Paul devait prendre une grande décision :
Revenir vers un futur danger connu, celui de sa ville.
Ou fuir vers un inconnu au passé trouble.
David K
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