jeudi 30 avril 2020

atelier d'écriture du 1er mai 2020 à 15h

 

Nouvelle consigne d'écriture

Bonjour,
Prenez une image ou une photo au hasard et racontez-la en quelques lignes, en donnant un maximum de détails sur ce que vous voyez, ou en imaginant le contexte. Car vous pouvez tout à fait dévier, en inventant une histoire à partir de votre image : c'est même vivement recommandé ! Laissez les idées venir, sans vous brider.

Pour cet atelier d'écriture, j'ai pris une image sur le thème de l'automne.
Et voici une description, qui utilise le temps du passé, mais vous pouvez très bien la faire au présent dans votre récit : à votre convenance !
"C'était une journée d'automne. Le temps était pluvieux ; quelques promeneurs avaient sorti leur parapluie et semblaient hâter le pas. Au loin, un enfant s'amusait à sauter dans les flaques d'eau, éclaboussant sa mère au passage, qui rageait d'avoir sali son beau pantalon tout neuf.
Tandis que je traversais le parc, un raccourci que j'avais l'habitude de prendre pour me rendre de l'autre côté de la rue de Meaux, je remarquai que quelqu'un avait oublié son journal sur un banc."
Etc etc...

A 15h00 pour l’écriture  https://us04web.zoom.us/j/72347119806
A 15h40 pour la lecture  https://us04web.zoom.us/j/74901318589
Christophe Micevski Mitsopoulos

1 commentaire:

  1. Portrait d'Émile Floge de Klimt
    J'ai 18 ans. Je suis la fille d'un riche entrepreneur. Nous organisons beaucoup de soirées. Nous sommes à Vienne en1924. C'est ce que l'on appelle la période des Arts Décoratifs. J'ai rencontré la semaine dernière un peintre du nom de Gustave Klimt. J'avais déjà vu un échantillon de son travail chez une amie où était exposée une frise, la Frise Beethoven telle qu'elle a été baptisée. Elle représentait de nombreuses naïades baignant dans un fond doré. Qu'est-ce que j'ai pu être jalouse ! Donc j'ai demandé à mon père de l'inviter à l'une de nos soirées pour pouvoir le rencontrer. Ce qui fût fait. Je lui ai demandé ses conditions pour un portrait en pied. Il m'a demandé 1000 francs, ce que j'ai trouvé raisonnable.
    Et là, voilà une semaine qu'il planche. Je dois me tenir statique dans une position qui se doit d'être altière. Je ne savais pas que les séances de pose étaient si fatiguantes. Je me raccroche à un sourire, une expression de contentement quelle qu'elle soit.
    Serais-je en train de tomber amoureuse de lui? Moi, la si fière, la si altière. Non, je ne veux pas. Tout pour la toile et rien d'autre ! Oh ! Mais par pitié, juste un sourire.
    Soudain, il se lève, il retourne le chevalet et, là, je me vois, pas comme dans ma glace mais mieux: je me vois moi telle que je m'imagine lorsque je suis confrontée à mon image.
    Alors, il se rapproche et m'embrasse fougueusement en me demandant d'être son modèle. Là je craqué et je pleure... De joie!

    RépondreSupprimer