De la part de Faustin, un poème...
Humanité ! Ô humanité ! Ô vie empreinte de promesses !
Quelles sont ces rides qui courent sur tes mains cailleuses ?
Sont-ce là, les lits des rivières desséchées par la hardiesse,
La force et le labeur de tes enfants, de leur jeunesse fougueuse ?
Ô Toi Mère qui nourrit, Ô notre Bien-aimée !
Quelle consternation devant ton front barré !
Jadis fleuves et jardins coulaient en toutes saisons !
Et dans tes yeux, la lumière brillait toujours à foison !
Humanité ! Ô humanité ! Ô Terre mille fois plissée !
Tes vêtements usagés, déchiquetés par les vents,
Sont tâchés par la sueur et le sang de tes bien-aimés.
Maladies, guerres et famines, sont de lourds moments
Que portent tes épaules, Bâtisses qui affrontent nos siècles !
Le cœur de tes enfants qui promènent des regards espiègles,
Pousse tes yeux à chercher à l’horizon le moindre salut !
Œil de rhinocéros sur des pattes d’éléphants ! Ô Mère !
Entends-tu, toi aussi, ce chant des sirènes d’Homère ?
Tu vacilles ! Tu chancelles ! Tu ne tombes pas !
Joie pour toi ! La douce espérance est sur les talus !
Le monde change. Tes enfants refusent ton trépas !
Le bon sens l’emporte même s’il manque le blé et le seigle !
Humanité ! Ô humanité ! Ô vie empreinte de promesses !
Que vienne à toi la grâce et la divine sagesse !
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