Atelier d'écriture: Hélène
Difficultés de vivre suite au climat du connavirus. Bien que le temps soit radieux bien que je déjeune le midi dehors au soleil. Que je mange à ma faim. Que je suis matérialiste. Rien ne va. 0 sorties,confinée à la maison. Plus de cafés en terrasse, plus de restaurants, plus de SAVS, plus de musées. Pas de contact avec mes proches et les animaux. Heureusement j’ai ma famille. Seulement ma vie rouille,systématique et machinale,elle m’ennuie. Je me repose mais je n’aime pas ma vie. Comme une poupée, je vis dans ma maison sans la quitter.
C l’extérieur qui m’asphyxie. Je m’occupe pour garder le moral. Et dire qu’il faut vivre, difficile. Finalement j’ai claqué les portes de mon ancien foyer, où je n’étais qu’un numéro de dossier et de série.Je n’y étais qu’une mauvaise plante qui boit du thé à la menthe au lieu d’aller à l’église. J’ai une vie personnelle atypique c la mienne. Elle ne corresponds pas aux normes. Désolée. Le personnel du foyer n’est là que pour me porter des préjudices et se fouttent de moi. Heureusement,j’ai découvert le SAVS par hasard. Je m’y suis épanouie grâce aux activités et aux usagers.Cette coupure nécessaire se fera longue. Pourvu qu’elle disparaisse. Après cinq ans de foyer, cela fait un an et demi que je suis chez moi. J’y ai claqué mes souvenirs horribles,une intermède dans ma vie.
HB.
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