ATELIER ECRITURE

12 juin 2020

Texte d'Hélène

Correspondances d’hier

Nous sommes en l’an 3000 j’ai 56 ans et mon petit fils 9 ans. Il vient fréquemment chez moi pour avoir de mes nouvelles. Aujourd’hui je vais parler d’autrefois au petit.

Avant pour écrire à quelqu’un on lui envoyait une lettre, où l’on posait un timbre avec un accusé de réception et l’on postait le tout dans la boîte aux lettre. Aujourd’hui c’est bien différent on passe une feuille de papier dans un scanner d’IRM avec soi, alors apparaît un hologramme de Marianne emblème de France,on appuie sur le bouton pour envelopper la lettre et déclencher l’hologramme légal de Marianne. On fixe des ailes au composant et la lettre s’envole, jusqu’à son destinataire. Avant on prenait le soin de décrire sa vie pour la partager de personne à personne maintenant les amis apparaissent à la télé si on la programme pour. Mais sans boîte aux lettre et l’acheminement du courrier c’est plus rapide. On ne prends plus le temps de poser les choses et la réflexion qui permet de faire respirer les cellules grises. Chaque personne recevait son courrier personnellement avec l’effort de l’émetteur . Bref tout change avant les robots ne parlaient pas pour savoir si on allait bien. C’était notre entourage qui ne me nous demandait. Les amis on les voyait plus physiquement que maintenant, mais des rer m’étonne toujours. Comme le miroir qui dit la vérité sur notre coiffure. Le coq réveil qui fait cocorico.On choisit ses courses sur l’écran télé et on paye avec notre puce électronique. Où est la poésie, peut elle exister avec la technologie ou lui faire face?

Hélène B