( nous remettons à l’ordre du jour la pétition qui est toujours en ligne)
Le « Ségur de la santé» met en très grandes difficultés les établissements et services médico-sociaux du secteur du handicap !
Quelques mois seulement après le « Ségur de la santé »,
le secteur médico-social accompagnant les personnes en situation de
handicap rencontre de très graves difficultés d’attractivité.
Nous
serons donc en grève et irons manifester pour défendre les conditions
de travail des professionnels du médico-social, et surtout pour les
conditions et les moyens de VOS accompagnements.
Par
ailleurs, par ce que vous êtes les principaux concernés nous vous
invitons à vous joindre à nous en signant la pétition lancée par la
direction de la Fondation.
Intégrer le médico-social et le social dans les accords du Ségur
Les
accords du Ségur de la Santé ont été actés pour le secteur sanitaire
public et privé à but non lucratif et le secteur médico-social public
pour personnes âgées.
L’objectif initial de ces mesures est le renforcement de l’attractivité des métiers des soins et de la prise en charge.
Cette
volonté politique nous réjouit, après des années de gels et d'absence
d'évolution des grilles salariales et au moment crucial de la saison 2
du COVID qui sollicite à nouveau les équipes de façon extrêmement dense.
Pour
le secteur médico-social/personnes handicapées et le secteur social,
l’attribution de la prime Ségur est pour le moment refusée, aussi bien
dans le secteur public que dans le secteur privé à but non lucratif.
Cette
décision est discriminatoire et injuste. Les salariés du sanitaire, du
médico-social et du social travaillent main dans la main pour être
efficaces dans une logique de parcours de vie.
Ce sont les mêmes professionnels, les mêmes métiers qui sont exercés auprès de la personne.
Ceux-ci
verront leurs salaires inférieurs de 160 euros net (et 183 euros pour
le public) avec les collègues du sanitaire, ce qui est incompréhensible.
Ce
sont des infirmiers, des éducateurs, des animateurs, des moniteurs, des
aides-soignants, des agents de service, des secrétaires… qui verront
leur rémunération amputée d’un montant qui va parfois jusqu’à 10% de
leur salaire, impactant pour le coup également les montants de leurs
futures retraites.
Souhaitons-nous
que tous ces professionnels démissionnent, comme certains le menacent
déjà dans nos établissements ? Souhaitons-nous prendre le risque de
renforcer l’absentéisme, le turn- over et la concurrence entre
établissements et entre secteurs ?
Le
risque ultime mais réel est celui de fermeture d’établissement, faute
de professionnels candidats pour accompagner les usagers !
Encore une fois, la personne accueillie se trouve prise en otage par les décisions gouvernementales.
Pour que tous les salariés du secteur privé à but non lucratif soient réintégrés dans les accords du Ségur de la Santé de plein droit, au même titre que leurs collègues de la Fonction publique hospitalière.
Pour un modèle de solidarité et d’égalité pour tous.
Merci de signer et de partager massivement